Compartir
Accedir
Subscriu-te Iniciar sessió
Buscar
Foc i Lloc

Un europeu

Actualitzada 26/05/2016 a les 17:58
Dóna molt de si aquesta setmana de descans escolar. En el meu cas quasi sempre em permet escapar-me i anar a llocs i temps dels que mai m’he mogut, dels que mai n’he sortit. He anat a veure’m on sempre he viscut. Per aquesta raó em permeto que sigui el poeta i filòsof francès Paul Valéry qui em posi les paraules en aquesta columna. Són d’una conferència seva a la Universitat de Zuric, a la tardor de 1922, sobre La crise de l’esprit européen. Les vaig recordar a Atenes en un lloc estratègic: sota l’hemicicle de Pnyx, a l’Aeròpag, en la cruïlla dels carrers Adrianou i Apostólou Pávlou. Diu:
Vous m’excuserez de donner à ces mots d’Europe et d’Européen une signification un peu plus que géographique, et un peu plus qu’historique, mais en qualque sorte fonctionnelle. Je dirais qu’une Europe est une espèce de système forme d’une certaine diversité humaine et d’une localité particulièrement favorable; façonnée enfin par une histoire singulièrement mouvementée et vivante. Le produït de cette conjoncture de circonstances est un Européen...
Je considère comme européens tous les peuples qui ont subi au cours de l’histoire les trois influences que je vais dire.
La première est celle de Rome. Partout où l’Empire roman a dominé, et partout où sa puissance s’est fait sentir; et même partout où l’Empire a été l’objet de crainte, d’admiration et d’envie; partout où le poids du glaive romain s’est fait sentir, partout où la majesté des institutions et des lois, où l’appareil et la dignité de la magistrature ont été reconnus, copiés, parfois même bizarrement singés, -là est qualque chose d’européen...
Vint en suite le cristianisme. Vous savez comme il s’est peu à peu répandu dans l’espace même de la conquête romaine... Mais tandis que la conquête romaine n’avait saisi que l’home politique et n’avait régi les esprits que dans leurs habitudes extérieures, la conquête chrétienne vise et atteint progressivament le profond de la conscience...
Ce que nous devons a la Grèce est peut-être ce qui nous a distingués le plus profondément du reste de l’humanité. Nous lui devons la discipline de l’Esprit...Nous lui devons une méthode de penser qui tend à rapporter toutes choses à l’homme, à l’homme complet...
Etiquetes
Diari d'Andorra Twitter

Opinions sobre @diariandorra

Envia el teu missatge
HELISA - Gestor de continguts
© Diari d’Andorra
(Premsa Andorrana) 2005-2016 - C/ Bonaventura Riberaygua, 39, 5è pis - Telèfon : +376 877 477